Joël a toutes les caractéristiques du sportif de haut niveau.
Le sport qu’il pratique est un sport de haut niveau. A preuve en 2003 au
championnat du monde de Paris, sa perf au 1.500 est inférieure de 30 secondes à celle du roi de la discipline chez les valides, le grand Hicham El Gerrouj. C’est dire la nature de l’exploit.
Avant toute chose Joël est un spécialiste du marathon, il ne dédaigne cependant pas les autres épreuves comme le 1.500, le 800, le 5.000 sans parler des relais.
Bien sût tout ceci nécessite une rigueur de vie absolue, un entraînement de fer, bref la maîtrise de tous ces petits détails qui font les champions.
Chaque semaine Joël parcourt allègrement ses 200 à 250 kilomètres. 250, si je m’entraîne pour le marathon, un peu moins pour les autres épreuves comme le 1.500 mètres.
Et cela 6 jours sur 7 avec 2 jours où il pratique des séquences de 2 entraînements.
En général, je fais de la route le matin et de la piste l’après-midi.
Voilà pour le foncier.
Côté technique, le programme est là aussi copieux avec des fractionnés ou encore des parcours en côte. Il faut aussi travailler la vélocité, la rapidité des bras.
Reste, le petit plus : le mental. L’apanage des champions. De ce côté là notre homme n’en manque pas !
Avant les grandes compétitions, il est aussi important de se jauger dans des épreuves intermédiaires : « cela permet de juger les adversaires, leur technique, de prendre aussi la température ».
Raison pour laquelle Joël multiplie les rencontres avec le grand jour des JO.